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Richard Wagner

Une légende qui aura puisé son inspiration dans les légendes. Un mythe qui aura forgé le sien par la mythologie. Le «cas » Wagner, sa complexité, ses paradoxes, ses adorateurs, ses contempteurs. Un cas à part. Longtemps, il était suspect d’écouter, d’aimer cette œuvre, si sulfureuse. Et le débat est aujourd’hui encore loin d’être clos. L’homme Wagner pour commencer. Suffit-il de connaître sa fameuse formule « Le monde me doit ce dont j’ai besoin » pour le cerner? Pour une part certainement, pour l’autre, les hommes et les femmes qui côtoyèrent l’homme y pourvoiront. A leur gré ou contre leur gré. Cynique et arrogant, auto-investi d’une mission quasi-divine ( Wagner fréquentait beaucoup les Dieux…) l’homme entendait se situer hors d’une humanité qu’il méprisait dès lors qu’elle ne lui procurait pas ce qu’il réclamait : les moyens de sa gloire, son accession à la légende. Vie d’errances. Naissance à Leipzig, mort à Venise, incessants allers et retours en Allemagne, Italie, Suisse, France et les grands séjours à Bayreuth siège social et artistique de la Wagner Company. Deux femmes, Mathilde Wesendonck et Cosima von Bülow ( fille de Liszt et de Marie d’Agoult). Wagner aimait les femmes des autres, et naturellement les maris l’obligèrent. L’inspiration : le monumental. En vrac, philosophie, christianisme et hindouisme, mythologies germaniques et scandinaves « adaptées » par Wagner qui écrivait lui-même ses livrets. Eloge de la force, des passions, de la supériorité, de l’exaltation métaphysique, de la pureté, de la beauté, du grandiose. Recettes prêtes à l’emploi pour la doctrine nazie qui en fit bon usage mais dont on ne peut rendre le compositeur responsable rétroactivement. Ne pas oublier que Wagner ne se voulait pas musicien uniquement, mais poète, philosophe, penseur…Qu’aurait-il été en 1938… ? Mais au-delà de ces réserves et suspicions, Wagner est le père fondateur d’un nouvel opéra, plutôt d’une conception nouvelle, proche du drame musical, qui aboutit au « spectacle total ». Rupture avec les grands » airs » isolés entre les récitatifs, mais permanence du « chant » avec un orchestre qui s’exprime dans toute sa dimension symphonique. Et puis, notion liée à Wagner, emploi du « leitmotiv » thème récurent issu d’un personnage, d’un récit, d’un concept. Et c’est ainsi que la musique de Wagner s’empare de l’auditeur. A moins d’être verrouillé de toutes parts par des a priori pour certains légitimes, il est difficile de ne pas se laisser gagner par la fièvre wagnérienne. Les plus grandes voix ont pu donner leur pleine mesure aux accents de Parsifal, les plus grands chefs et orchestres ont révélé leur génie grâce à la Tétralogie, des générations de mélomanes ont ressenti le « grand frisson wagnérien » aux dernières mesures de la mort d’Isolde. Assurément une musique qui nous dépasse, dont les sensations éprouvées sont à nulles autres comparables, ne serait-ce qu’au disque. Quant au « spectacle total », auquel il faut assister, au moins une fois dans sa vie, s’accorder avec Roland de Candé pour avancer, parlant de L’Or des Nibelungen, qu’il s’agit là de « l’entreprise la plus ambitieuse de toute l’histoire de la musique ». Constat qui peut s’appliquer à toute l’œuvre wagnérienne. A écouter et à voir. Selon son cœur.

Le meilleur de son oeuvre:
Tétralogie Anthologies
Tristan et Isolde La Walkyrie
Les Maitres Chanteurs de Nürenberg Lohengrin
Tannhaüser Ouvertures et Préludes
Parsifal Le Crépuscule des Dieux
Siegfried Le Vaisseau Fantome