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Richard Strauss

Oublions tout lien de parenté avec la tribu Strauss ( Johann…) de Vienne, les valses, les opérettes…Non avec Richard, c’est de massifs granitiques, de drames psychologiques, de déchaînements telluriques dont il s’agit. Il suffit d’entendre les premières mesures de l’archi-célèbre « Ainsi parlait Zarathoustra », mesures qui donnent le ton du film de Kubrick « 2001 Odyssée de l’Espace » pour avoir une petite idée de l’homme Strauss. Homme qui composa sa vie entière dans sa galerie de miroirs, miroirs qui ne lui renvoyaient que ses propres images, loin des tumultes de deux guerres. On l’accusa de se réfugier dans un romantisme-classicisme qui n’avait plus cours à l’heure de l’école de Vienne et des nouvelles musiques de Berg, Schönberg et Webern. Ce qui ne s’entend pas dans Salomé et Elektra, deux de ses opéras majeurs. Car nous voilà avec Strauss dans un immense univers lyrique et pas des plus anodins. Chevalier à la Rose, Ariane à Naxos, La Femme sans Ombre…Quelques monuments de l’Opéra dont les personnes nerveuses feront un usage modéré. Dans le même format, on saura que Strauss était le grand compositeur de « poèmes symphoniques » musique pour grand orchestre sans soliste mais en un seul mouvement, inspiré d’un récit, donc narratif. Retenons et écoutons Don Juan, Vie d’un Héros, Till Euleunspigel, Don Quichotte, partitions bourrées de mélodies, d’ivresse sonore. Mais, en marge de ces déferlements, Richard Strauss est l’auteur d’une œuvre tout en intimité, murmures, confidences, émotions, frissons. Une œuvre qui touche au sublime, peut-être l’incarnation du sublime en musique. Une œuvre qui jamais ne sort de la discothèque du mélomane, qu’il serait sacrilège de prêter, qu’on ne peut imaginer ne pas posséder. Pour « Les Quatre Derniers Lieder » ( généralement dans l’interprétation d’Elisabeth Schwarzkopf) les mots ne suffisent pas pour traduire les sensations ressenties. S’il n’y avait qu’un disque…

Le meilleur de son oeuvre:
Ainsi parlait Zarathoustra Quatre derniers lieder
Till Eulenspiegel Till l'espiègle Don Juan
La Femme sans ombre Ariane à Naxos
Le Chevalier à la Rose Salomé
Capriccio Elektra
Sinfonia domestica