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Wolfgang Amadeus Mozart
Certainement l’unique compositeur dont le nom désigne le génie universel. On trouve des « petits Mozart » sur les stades comme sur les bancs de la maternelle. Mais aussi dans les conservatoires de musique, plus rarement néanmoins…
Si on peut trouver des réfractaires à Bach ( « Un scieur de long » selon Albert Cohen) ou à Brahms ( « Fuyons, il va développer ! » selon Debussy) l’humain normalement constitué aime ou se doit d’aimer Mozart. Pour sa musique bien entendu (e), mais aussi pour la compassion éprouvée pour un homme qui connut tant de misères. Pauvreté, maladies, ingratitude, reconnaissance tardive de son génie, la mort dans la fosse commune, oublié de tous…
On sait qu’il quitta Salzbourg pour sa première tournée à l’âge de 6 ans, promu par un père abusant des talents surnaturels de son fils qui compose à l’âge où les enfants jouent au cerceau. On sait ses démêlés avec les princes pour lesquels il n’était guère parfois plus q’un laquais. On sait l’ambivalence de la production mozartienne : musique de « divertissement » pour satisfaire les commandes et le quotidien, musique d’une immense profondeur psychologique, d’une liberté totale, d’un savoir à nul autre pareil du potentiel d’un instrument, des ressources d’un orchestre. L’œuvre est monumentale et dans tous les genres : Opéras, musique sacrée, symphonies et concertos, musique de chambre et sonates, lieder, divertissements. Le catalogue assorti du fameux K comme Köchel ( érudit qui dressa la liste de toutes les œuvres) soit plus de 600 opus, recèle tant de chefs d’œuvres en moins de 30 années de création qu’on ne cessera de s’enthousiasmer, de se passionner, de déclarer avec tant d’autres que Mozart est décidément le « musicien absolu ». Encore aujourd’hui l’approche de Mozart par les spécialistes est souvent contradictoire. Parfois sous l’angle purement instinctif du compositeur, parfois sous l’angle hautement cérébral. On aura une assez bonne vision de l’homme par le film de Milos Forman « Amadeus », par des biographies* remarquables aussi. Pour le mélomane, le voyage à Salzbourg où à Aix-en-Provence, hauts lieux de la production lyrique mozartienne prend une allure de pèlerinage. Pour le débutant, de chez lui, c’est l’assurance d’un voyage musical, une immersion dans un monde qui procure de grandes émotions dès les premières mesures d’une œuvre parfaitement identifiable dont on devient totalement dépendant. Pas loin du bonheur, juste un peu au delà.
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Le meilleur de son oeuvre:
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Messe en ut mineur