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Félix Mendelssohn
Mozart… Chopin… Schubert… Mendelssohn… Pas un de ces génies de la musique n'aura passé le cap de la quarantaine. Pourtant, Félix Mendelssohn-Bartholdy n'a pas été le jeune Werther de la musique classique. Il aura connu une existence insoucieuse, loin des préoccupations et des maladies que ses confrères auront subies.
Né à Hambourg en février 1809, c'est le pur produit d'une bourgeoisie juive, fortunée et cultivée, attachée aux arts. Petit-fils de l'illustre philosophe Moses Mendelssohn, le père de Félix pourra dire un jour "D'abord j'étais le fils de mon père, maintenant je suis le père de mon fils". Mis au piano tout comme sa sœur Fanny par leur mère, ils révèlent tous deux de grandes dispositions. La famille s'établira à Berlin pour trouver aux enfants des professeurs à la hauteur des ambitions parentales.
Félix se produira en public à l'âge de 9 ans et sa première composition sera écrite un an après. Pianiste aux moyens superlatifs, compositeur inspiré et prolixe, en 1826 il dirige son Midsummer Night's Dream d'après Shakespeare qui lui assure une considérable notoriété. A vingt-cinq ans, c'est un musicien accompli, épanoui, à l'esprit ouvert sur toutes les créations artistiques, les courants de pensée de l'Europe. Féru de philosophie ( lié à Goethe), épris de rencontres avec ses pairs ( Cherubini, Moscheles, Spohr), il mène une vie cosmopolite, mondaine et brillante. En 1829, contre l'avis de tous, il monte la Passion selon saint Mathieu de JS Bach qui n'avait plus été jouée depuis la mort de ce dernier en 1750. On doit à Mendelssohn la redécouverte du Cantor de Leipzig. Désormais, la vie de Félix Mendelssohn ne sera plus que voyages, succès lors de la présentation de ses œuvres (sonates, musique de chambre, mélodies, symphonies, motets, psaumes, oratorios, concertos…) Il dirige les plus grandes formations orchestrales d'Europe, court de triomphes en adulations, se lie avec Chopin, Meyerbeer, Liszt,Schumann… Il se marie, devient père de cinq enfants mais, travailleur acharné et fébrile, il s'épuise lors de ses incessantes tournées. Il entendra, de l'archet même de l'illustre Joachim, son sublime concerto pour violon et s'éteindra à Leipzig en novembre 1847. Il avait trente-huit ans.
Longtemps classé parmi les romantiques de moindre valeur, notre époque redécouvre un musicien de tout premier rang, dont le répertoire recèle des œuvres parmi les plus fortes du XIXème siècle.
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Le meilleur de son oeuvre:
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Romances sans paroles