Brendel au Châtelet
Alfred Brendel se fait encore plus rare, lui qui n'a jamais fait le forcing des scènes. Tout se décante chez cet homme sans que cela souligne cette cérébralité dont longtemps on lui fit grief.
Programme très classique mais à forts contrastes. Beethoven, Haydn, Mozart ( la Fantaisie K 475..!) et un Schubert ( sonate n°18) dont il demeure un maître incontesté parce que quasi-précurseur.
Il n'est pas encore venu le temps du déclin chez ce grand sage.
Récital majeur.
© Easyclassic - 25/04/2006
|