Leif Ove Andsnes au TCE
Donner deux sonates de l'importance de op.110 de Beethoven et de la D 958 de Schubert ne se réduit pas à une simple démonstration de sa maîtrise du piano. Oeuvres de fin de vie l'une et l'autre, elles révèlent contrastes et simultément similitudes de ces deux génies au seuil de la mort.
Et Schubert, dans ses dernières sonates ne céde en rien aux forces intérieures d'un Beethoven souverain.
On aime ce pianiste. Evidemment technique parfaite, assurément musicalité admirable, sans conteste une sonorité d'une parfaite élégance...mais au delà de tous ces talents, un engagement personnel, une caractérisation d'une grande maturité. Pianiste majeur.
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© Easyclassic - 20/03/2006
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